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le blog des éditions Ad Astra
2 décembre 2011

interview : Ophélie Bruneau !

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NOM : BRUNEAU

PRENOM : OPHELIE

QUI EST-ELLE ? : NOTRE NOUVELLE AUTEURE AD ASTRA

TITRE DU ROMAN : ET POUR QUELQUES GIGAHERTZ DE PLUS

ILLUSTRATIONS : LAURENT GUILLET

NOMBRE DE PAGES : 220

PRIX : 20 EUROS

SORTIE : IMMINENTE !

 

 

- Qui es-tu ? Peux-tu présenter ton parcours à tes éventuels lecteurs ?

Une fille bizarre qui aime faire des trucs pour mieux procrastiner sur d'autres : écrire un roman au lieu de passer l'aspirateur, bricoler un bijou fantaisie alors qu'il faudrait tondre la pelouse... J'aime lire depuis toujours, mais étant très bordélique dans le choix de mes lectures, je suis passée à côté de beaucoup de références majeures. Je me rattraperai peut-être quand je n'aurai plus d'horaires de bureau ni d'enfants en bas âge.
J'ai écrit un peu, par phases, dès mon enfance. Être lue, en revanche, ça m'est venu plus tard : en 2002 sur un forum, et surtout à partir de 2004 quand j'ai rejoint les rédacteurs fous de l'Encyclopédie en ligne de Naheulbeuk. Néanmoins, il y a un monde entre faire loler les internautes avec une chronique rigolote et produire une fiction de qualité. Voilà pourquoi ma première nouvelle en fanzine n'est parue qu'en 2009, le temps d'apprendre un peu comment on écrit, en vrai. Apprentissage qui est loin d'être terminé... Je crois qu'il dure une vie.


- Comment t'est venue l'idée de Et pour quelques gigahertz de plus ?

Let's do the time warp again!
En octobre 2006, deux bons copains m'ont proposé d'essayer le NaNoWriMo, un défi dont j'avais déjà entendu parler mais qui me semblait trop dingue pour être vrai : écrire cinquante mille mots de fiction en un mois. À l'époque, je ramais sur des projets que je ne finissais jamais (notamment la fameuse pluridécalogie de fantasy qu'on a tous voulu écrire un jour). J'ai accepté, mais en sentant d'instinct qu'il ne fallait pas que j'injecte une de ces histoires dans le défi. Au contraire, j'avais besoin d'un projet tout neuf, léger, sympa, dont je puisse faire une overdose sans me retourner les tripes... et en même temps d'un terrain familier pour ne pas perdre de temps à poser les bases du truc.
J'ai donc sorti du tiroir Pour une poignée de neurones, une nouvelle de SF écrite en 2004, et planifié une suite. À ce stade, j'étais dans l'exploit sportif, dans l'idée de me prouver que j'étais capable d'écrire autant. Je n'avais pas du tout la publication en tête.
Jusqu'à ce que je relise le truc quelques mois plus tard et que je me surprenne à le trouver plutôt bon, mais ça, c'est une autre histoire.


- Envisages-tu de revenir dans cet univers et à tes personnages ?

Pas dans l'immédiat, mais j'y pense, parfois. Par définition, ce type d'univers et de casting se prête bien au format "serial". Il faudra juste que l'histoire en vaille le coup.
Je visualise bien Artemisia et Tikosh des années plus tard, ayant chacun leur propre commandement et se retrouvant pour une mission commune. Un postulat de base pas bien lourd, que j'étofferai sans doute un jour.


- Quelles sont tes références en terme de SF ?

Douglas Adams !
Quoi, c'est un peu léger ?
D'un point de vue littéraire, comme je le disais plus haut, j'ai raté tous les classiques. Dans mon inculture globale surnagent donc Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes, la saga de la Grande Porte de Frederik Pohl, un Vance lu par hasard à une époque où je ne connaissais pas le nom du bonhomme, l'indispensable Adams... et à peu près rien jusqu'à ce que je tombe dans le monde SFFF francophone dans les années 2000. Je me suis mise à Jeanne-A Debats, Laurent Gidon, voire Laurent Whale... Je découvre, encore.
En fait, "ma" SF est née dans des dessins animés : Ulysse 31, Albator 84, Cobra (je suis un micropoil trop jeune pour me souvenir de Goldorak ou d'Albator 78). Elle s'est nourrie de quelques films, mais surtout de séries télé : Babylon 5, les Star Trek (DS9 étant ma préférée), Red Dwarf et plus récemment, Battlestar Galactica, ainsi que Doctor Who et ses séries dérivées.
J'aime quand ça cause, quand des cultures se rencontrent, quand on peut rire avec un épisode et pleurer sur le suivant, et s'il y a un grand brun aux yeux bleus, c'est encore mieux (cent balles et un Mars, aussi, et puis douze Jammie Dodgers et un fez).


- Tes futurs projets ?

J'ai quelques nouvelles en instance de parution, pour l'essentiel sur des supports amateurs, mais pas que : je serai au sommaire du second volume des Ghost Stories chez Asgard.

Je suis en recherche d'éditeur pour un roman de fantasy urbaine où la magie met la grouille dans le destin d'une informaticienne râleuse. Idem pour un diptyque de fantasy "classique" (niveau technologique XVIIe/XVIIIe siècle) basé sur l'existence d'une double réalité. On appartient en totalité à l'une ou à l'autre... sauf quand ce n'est pas le cas. Le premier tome est déjà présentable (sans quoi je ne le présenterais pas), le second en cours d'écriture.
Toujours sur la table de travail car non finalisés : un règlement de compte entre loups-garous dans le Massif Central, apparenté bit-lit... et un retour à la SF avec un roman alternant deux trames distinctes, la lutte d'une femme pour sauver son monde et une enquête policière cinq siècles plus tard (le tout très librement inspiré d'une chanson).
Bref, de quoi faire pendant quelque temps, encore.
Sans compter les nouvelles et poèmes qui apportent des défis passionnants et/ou des coupures bienvenues.

 

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Retrouvez Ophélie Bruneau sur son blog !

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À titre de mise à jour, j'ai la joie d'annoncer que je prépare la suite des Gigahertz !<br /> <br /> Titre de travail : "La pirate aux yeux de chat".
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