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le blog des éditions Ad Astra
23 octobre 2012

Prix Julia Verlanger : Et pour quelques gigahertz de plus finaliste !

 

gigahe10Les finalistes du Prix Julia Verlanger 2012 sont connus :


Ophélie BRUNEAU -  Et pour quelques GigaHertz de plus - Ad Astra.



Laurent GENEFORT ­- Points chauds ­- le Bélial

Gail CARRIGER - Le Protectorat de l'Ombrelle ­- Orbit

Jasper FFORDE - La Route de Haut Safran - Fleuve Noir

Larry CORREIA ­- Magie brute - L'Atalante

Laurence SUHNER - Vestiges - L'Atalante

 
On félicite bien fort notre Opéhlie nationale, nous sommes fiers d'elle, et on remercie le jury. On souhaite également bonne chance aux autres candidats et notamment, parmi nos chouchous, Genefort bien sûr, Larry Correia of course, pour son fabuleux Magie Brute.
 
Nous sommes particulièrement fiers puisque sans Julia Verlanger, Ad Astra n'existerait pas.
 
Pour info, le Prix Julia Verlanger distingue le meilleur roman d'aventures - en SF/fantasy - de l'année. Il est doté de 2300 euros (souvent, il aide les jeunes auteurs français).
 
Stefan Wul a parfaitement rendu hommage à Verlanger par cette phrase  « Julia écrivait comme on parle, et ses amis savent qu’elle parlait
bien. Si bien qu’à la lire aujourd’hui, on a toujours l’impression de l’entendre ».

Verlanger, c'était aussi ça : « Actuellement, se croyant investie d'une Mission Sacrée, elle [La SF] nous délivre du Message. Tant de Messages que le pauvre lecteur, ahuri, patauge et s'enlise dans des marécages d'ennui. » Un avis, bien plus tard, en partie partagé par Gérard Klein : « Le revers de la médaille [de la science-fiction des années 70], c'est que la forme va noyer de plus en plus souvent le fond et que les recherches stylistiques paraîtront parfois servir aux auteurs de substitut à une histoire bien construite ». Autant dire que, de nombreuses fois, Julia Verlanger dut se sentir bien à l'étroit et très peu à sa place dans le corpus général des années 70. Verlanger modère cependant légèrement son propos : « La SF française a toujours eu cette maladie fâcheusement moutonnière   de suivre le courant des Modes. Elle se voulait autrefois littéraire avant tout. Au profit de fioritures de style pas obligatoirement heureuses, elle oubliait l'essentiel : raconter une histoire. Elle l'oublie toujours, hélas. »
(tiré de "Une jungle de diamants", postface de la deuxième intégrale Verlanger chez Bragelonne, "Récits de la Grande Explosion")
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Commentaires
O
"Raconter une histoire", ô comme je me reconnais dans ce postulat !<br /> <br /> Enfin, n'est pas Verlanger qui veut et je n'ai pas cette prétention.
L
Bravo !!! Suis super contente pour Ad Astra et pour Ophélie !!!
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